Utilisé dès l’Antiquité contre l’épilepsie, le gui est antispasmodique, sédatif et anxiolytique. Aujourd’hui, on le recommande contre l’hypertension artérielle, en particulier celle qui survient chez les gros mangeurs ; il assure une meilleure perméabilité des artères, tonifie le muscle cardiaque et lutte contre l’artériosclérose et les états hémorragiques, pertes utérines…
En bourgeon, il régularise également le rythme cardiaque. Il est parfois employé contre les maux de tête, les névralgies, les troubles de la ménopause, les néphrites, les angoisses, les crises nerveuses et l’hyperactivité infantile. Il soutient les défenses naturelles et est un soutien nutritionnel dans les longues maladies.
Les viscotoxines du gui contrarient le développement des tumeurs et stimulent le système immunitaire ; la médecine anthroposophique utilise des injections d’une préparation à base de gui fermenté contre certains cancers et la Commission Allemande reconnaît au gui un emploi comme thérapie palliative des tumeurs malignes ; cet usage augmente de façon notable le bien-être des malades. Le bourgeon est aussi utilisé pour les tumeurs bénignes à prédominance kystique.
Le gui est également préconisé en cas de maladie articulaire inflammatoire dégénérative, l’arthrose et les rhumatismes goutteux.
Attention : Ces informations ne se substituent pas à un avis ou un traitement médical. L’utilisation des plantes peut nécessiter des précautions d’emploi. De plus, les huiles essentielles ne doivent pas être utilisées pour les enfants et les femmes enceintes ou allaitantes et avec précaution en cas de problèmes de santé !!
Source : Le petit Larousse des plantes qui guérissent